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Cucugnan

Au P’tit Chez Soi

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L’Ecurie de Cucugnan
Joël et Lydie 06.76.86.38.52

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Patrick 06.89.99.02.55

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Philippe 04 68 45 43 42 ou 06 07 80 06 60

Duilhac sous Peyrepertuse

Etape Cathare Gite (11 pers)
06.30.94.68.77/ 06.76.93.92.51

Gite d’ étape communal
Solange 06.74.04.93.76

La Claouzo
Christel 06.76.93.92.51

Rouffiac-des-Corbières

Cami del Castel
Thierry Saint Genis 04 68 58 49 06 ou 06.88.00.19.21

Padern

Gîte d’étape communal
04 68 45 40 58 / 06 71 00 58 32

Paziols

Gîte Ma-Ga
04.68.45.05.59

Paziols

Village de Paziols

Petit village audois, au coeur des Hautes Corbières, arrosé par le Verdouble, Paziols offre à la

fois la tranquillité, le calme, le repos et la possibilité de visiter les hauts lieux du catharisme que sont les châteaux d’Aguilar, de Quéribus et de Peyrepertuse.

Situé dans l’arrière pays à 40 km des plages et à 60 km des pistes enneigées du Canigou, c’est là que sur des sols calcaires et schisteux où la pluie oublie souvent de tomber mais jamais le soleil de briller que la vigne a trouvé son terrain de prédilection.

Son histoire

Paziols au Moyen Âge1 À la fin du xiie siècle, Paziols appartenait pour la plus grande partie à la maison de Termes.

Cette famille avait tenté de s’approprier le château de Paziols, mais l’avait restitué à l’abbaye de Lagrasse en 1208.

Peu de temps après la croisade contre les Albigeois, les biens de Raymond de Termes, chevalier « faidit », et le village de Paziols qui en faisait partie, sont attribués au seigneur champenois Alain de Roucy.

Le château reste la propriété de l’abbaye de Lagrasse avec laquelle le nouveau seigneur a également des démêlés de 1215 à 1221.

Le rôle de l’abbaye de Lagrasse à Paziols semble se terminer vers 1248. Celle de Fontfroide, quant à elle, commence à mettre la main sur le village durant la première moitié du xiiie siècle.

À cette date, elle se voit donner quelques terres à Paziols par la famille de Cucugnan. Vers 1260, Olivier de Termes (auquel le roi de France a restitué la plupart de ses biens suite aux croisades en Palestine) vend Paziols et d’autres lieux environnants aux religieux de Fontfroide.

Par la suite, l’abbaye achète ou se voit céder des biens à Paziols par les familles d’Auriac, du Solier, etc.

L’abbaye achète ensuite les droits de la famille Bosario sur un marécage appelé étang de Vaze. Peu à peu, les moines en viennent à s’approprier les moulins et les ruisseaux qui leur amènent l’eau du Verdouble, en les achetant à diverses familles nobles.

Ensuite, l’abbaye de Fontfroide s’intéresse aux droits que les rois de France se sont réservés sur le village lors de la vente par Olivier de Termes.

En juillet 1308, Philippe le Bel cède à Arnaud Noubel, abbé de Fontfroide, tous les droits réservés par les Rois ses prédécesseurs (haute, basse et moyenne justice, création de prisons, etc.).

Enfin, l’abbaye, après les biens des nobles et du Roi, s’attaque aux possessions des habitants du village.

En effet, les Paziolais possèdent un moulin au terroir de Padern, le moulin du Graminié. Le but de l’abbé de Fontfroide est de les contraindre à abandonner cet édifice pour qu’ils soient obligés d’utiliser celui qui lui appartient.

En ce milieu du xive siècle, tout ne va pas pour le mieux entre les religieux de Fontfroide et les habitants de la communauté de Paziols.

Plusieurs procès sont en cours à propos des droits de pâture, du montant des dîmes et de l’obligation de moudre au moulin du seigneur.

Ces procès donnent lieu à des conventions écrites dont certaines sont parvenues jusqu’à nous.

En 1344 est établi un règlement pour l’utilisation de l’eau des ruisseaux. Durant la seconde moitié du XIVe siècle, Fontfroide récupère des terres ayant appartenu aux familles de Castelnou et de Peyrepertuse.

En 1404, un accord intervenu entre l’abbé de Fontfroide et les Paziolais oblige ceux-ci à faire annuellement trois journées par foyer pour nettoyer le ruisseau amenant l’eau au moulin, moyennant quoi ils recevront un salaire et la nourriture,

ils auront le droit de pêche à ce ruisseau certains jours de l’année et ils pourront en utiliser l’eau pour l’arrosage en fin de semaine.

Vers 1450, les Paziolais acceptent de détruire leur moulin en échange de quelques privilèges, mais ils ne pourront plus en construire d’autres à deux lieues à la ronde et porteront leur grain à celui du seigneur.

Lieux et monuments

Fête vigneronne d’été

L’église Saint-Félix

Le moulin de la Tour

Le pont roman

La fontaine de Cucugnan

La fontaine des Eaux

La Prade

La Pachère

Personnalités liées à la commune

Claude Nougaro a vécu à Paziols à partir de 1994. Il avait une maison en haut du village, juste à côté de l’église.

Certaines des chansons de son album L’Enfant Phare (sorti en 1997) y ont été écrites, dont une à propos du Verdouble.

Mathew Philip Charles Nathanual Rowlands 14e Earl of Worcester, désireux d’y acheter un vignoble, y fit halte en 1773.

Olivier de Termes (1200-1274), seigneur de Termes et de Paziols.

http://www.paziols.fr/

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Padern

Village de Padern

Commune des Corbières située au pied du mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir Corbières aoc

Situé sur un rocher escarpé, le château domine le village de Padern et surveille les gorges du Verdouble.

L’accès est facile par un petit chemin qui serpente au sud.

Ce château fut aménagé dans un soucis de confortet « moderniser » au 18ème siècle. Ses defenses sont minimales

L’enceinte

A l’Ouest le mur d’enceinte est d’une épaisseur imposante.

A l’Est, en léger contrebas du château, un mur de faible épaisseur s’élève jusqu’à un passage entre deux vestiges de bâtiments.

L’un est carré et l’autre est triangulaire avec des créneaux. L’entrée se situe au sud, dans un mur écroulé.

La cour

Les éboulis de la porte d’entrée escaladés, on entre dans une cour.

En regardant le donjon, un pan de mur de tour ronde est accroché à gauche de la porte d’entrée.

Sur la gauche du donjon (coté Ouest) un passage mène vers un mur comportant un curieux renfoncement.

Cette niche voûtée équipée d’une pierre en grès faisant saillie à l’extérieur est peut être un évier.

Le donjon

Les restes tour ronde à coté de l’entrée du donjon devait être l’escalier desservant les 3 étages.

Il subsiste les vestiges de quatre marches. A droite du donjon, deux petites marches descendent aux latrines bâties sur le vide.

Au fond, on accède par une porte et quelques marches à une pièce munie d’une ouverture rectangulaire de 1,20m sur 0,50 m donnant sur un précipice.

C’est le vide ordure. A l’Ouest du donjon, on distingue les restes du logis de la famille Vic, construit à la fin du 16ème siècle.

Histoire : du village et du château

Au Ier siècle, à l’époque romaine, exploitation de minerai de cuivre.

En 899, le roi « Charles le Simple » donne le territoire de Padern à l’abbaye de Lagrasse (qui en sera propriétaire jusqu’en 1579, longévité de propriété très rare dans cette époque troublée).

En 1026, une motte est mentionnée pour la première fois.

Vers 1165, une « forcia » (fortification secondaire) est signalée.

Au XIIIème siècle, le château est pris pendant la croisade contre les Albigeois, le château fut l’objet d’un litige pendant la croisade contre les Albigeois entre l’héritier croisé Alain de Roucy,

seigneur de Termes et l’abbaye de Lagrasse. Chabert de Barbeira le reprend ensuite.

En 1283, l’abbaye de Lagrasse s’approprie la forteresse après transaction avec les procureurs du roi de France contre paiement.

En 1579, la seigneurie de Padern est confiée de Jean-Pierre Vic, originaire de Girona en Catalogne.

Il s’y installe et reconstruit le château en lui conservant son caractère fortifié et féodal en raison de l’insécurité qui régnait alors.

En 1706. Blaise II de Vic le revend à l’abbaye de Lagrasse. En 1790, il est abandonné.

A voir:

A quelques kilomètres du château se trouvent les ruines du village de Molhet avec les restes de son église à architecture lombarde.

Dans le Verdouble a Padern il y a plusieurs lieux de baignade en rivière.

Le plus apprécié est « l’Oeil de Mer » situé en amont du village sur la route de Cucugnan.

Le lieu se prête tout particulièrement aux plongeons et aux sauts du haut des rochers.

La profondeur de l’eau varie d’une année à l’autre mais elle reste toujours respectable.

Les abords sont aménagés pour le pique-nique avec des ombrages permettant de se protéger de l’ardeur du soleil.

http://padern.free.fr/mairie/mairie.html

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Rouffiac des Corbières

Village de Rouffiac des Corbières

Rouffiac-des-Corbières est un petit village du sud de la France. Le village est situé dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon.

Le village de Rouffiac-des-Corbières appartient à l’arrondissement de Narbonne et au canton de Tuchan.

Le code postal du village de Rouffiac-des-Corbières est le 11350 .

Les habitants de Rouffiac-des-Corbières se nomment les Rouffiacais et les Rouffiacaises.

ROUFFIAC DES CORBIÈRES

• L’église romane Saint-Félix

• La fontaine de la Jaquète

• La fontaine vigneronne Campo Santo

• Les vestiges du Castrum de Paza

• Les nombreux dolmens

En savoir plus:

http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/11326_Rouffiac-des-Corbieres.html#ixzz3Iqty8ibQ

Histoire de Rouffiac , Le saviez-vous?

http://gerval2.free.fr/rouffiacdescorbieres.htm

http://chateau.over-blog.net/article-aude-chateau-de-rouffiac-des-corbieres-64371019-comments.html#anchorComment

Informations:

http://www.corbieres-sauvages.com/?id=detailcom&com=11

Duilhac sous Peyrepertuse

Village de Duilhac sous Peyrepertuse

Enserré entre deux murs de calcaires crétacés plissés par les Pyrénées, Peyrepertuse et Caprone, le terroir de Duilhac n’est que montagnes.

Aussi ses habitants ont reçu le surnom de « Sauta-rocs » (saute-rochers).

Construit sur un éperon rocheux, le village de Duilhac domine un petit cirque où se sont concentrées presque toutes les parcelles cultivées, actuellement en vignes.

Au dessus, les pentes du Tabourc, ou de Peyrepertuse, sont le domaine des moutons et des abeilles.

Le village conserve son centre médiéval appelé le « Fort » correspondant aux murailles du bourg fortifié probablement au XIVème siècle.

Des vestiges de cette enceinte polygonale sont encore bien perceptibles notamment au sud de l’église où l’on peut voir un fragment de mur percé d’une porte en plein cintre aux claveaux bien appareillés d’un grès blond.

Dans le mur de soutenement de la rampe du « Fort » est placée une croix de mission en fer forgée, réalisée comme l’atteste l’inscription par Pla Alexis, maréchal-ferrant du village, en 1855.

C’est une croix « aux outrages » comportant les instruments de la Passion du Christ : lance, tenailles…

Sur les principaux chemins partant du village sont également placées des croix de rogations : la Crotzeta, croix latine en grès, sans doute médiévale, sur l’ancien chemin de Cucugnan ;

la croix de l’Amourié, sur l’ancien chemin de Saint-Paul et du château.

La fontaine de Duilhac

En bas du village, sortant du rocher, la fontaine de Duilhac est abondante, fraiche et très agréable à boire. On l’a ornée récemment d’un vers de Ronsard : « Quiconque en boira qu’amoureux il devienne ».

En contrebas, l’ancien moulin à huile, maintenant transformé en auberge, s’est arrêté en 1921.

Au début du siècle, les oliviers étaient encore nombreux dans la vallée du Verdouble, et l’huile d’olive, seule consommée. La récolte des olives s’effectuait en hiver:

« A la saint André (30 novembre), la gaule sur l’olivier », « Celui qui cueille les olives avant janvier laisse l’huile sur l’olivier ».

Les olives, portées au moulin, étaient écrasées dans une auge circulaire par une meule actionnée par un mule!.

Le produit obtenu était placé dans des paniers souples, empilés sous la vis d’un pressoir.

Pendant la pression, on versait de l’eau chaude qui entrainait l’huile jusque dans des bassins ou des jarres où elle était recueillie à la sunace de l’eau.

Bien qu’il existait deux moulins à Tuchan, de nombreux habitants de cette localité et de celle de paziols préferaient porter leurs olives à Duilhac, en raison de la qualité de l’eau utilisée.

L’église Saint-Michel

Donnée en 1115 au prieuré de Serrabonne (Pyrénées-Orientales) en même temps que celle du château de Peyrepertuse, l’église Saint-Michel dépend toujours de Serrabonne en 1404.

Cependant, en 1355 et 1360, il Y avait un seul curé pour desservir les églises du village et du château.

C’est un édifice à une nef unique en berceau brisé avec deux niches, au Nord et au Sud. Son abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four.

Son château « Peyrepertuse »

Le château de Peyrepertuse se dresse sur une crête calcaire à près de 800 m d’altitude, au-dessus de la garrigue et des vignes.

On y accède en voiture jusqu’à la billetterie puis un sentier ombragé mène jusqu’au château.

Le monument se compose de trois parties : l’enceinte basse et son donjon, l’enceinte médiane et le donjon Sant-Jordi.

L’enceinte basse, de forme triangulaire, est protégée du côté Nord par une muraille de 120 m de long, flanquée de deux tours de plan semi-circulaire, ouvertes à la gorge,

Qui a gardé son chemin de ronde formé de larges dalles reposant sur des corbeaux.

Le site de Peyrepertuse a été occupé à l’époque romaine, dès les débuts du Ier siècle avant J.-C.

La première mention du château date de 1070, à une époque où le Pérapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Besalù.

Passé ensuite dans le domaine des comtes de Barcelone (1111), le château devient un fief de la vicomté de Narbonne.

Au cours de la croisade contre les Albigeois, Guillaume de Peyrepertuse, ne voulant pas faire sa soumission, est excommunié en 1224.

Après l’échec du siège de Carcassonne, Guillaume se soumet et le château devient possession française en novembre 1240.

Deux années plus tard, Saint Louis ordonne la réalisation de l’escalier qui porte son nom aujourd’hui.

Dans les années 1250-1251, le donjon Sant-Jordi est en cours de construction, on réaménage aussi le Donjon Vieux et l’église Sainte-Marie qui existait antérieurement.

http://www.chateau-peyrepertuse.com/

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Cucugnan

Village de Cucugnan

http://www.cucugnan.fr/fr/queribus-cucugnan/accueil/

Cucugnan, dans l’Aude demeure le village du légendaire « Curé de Cucugnan » d’Alphonse Daudet.

Au détour d’un virage, il offre une vue inattendue dans le paysage sauvage des Corbières.

Blotti entre les citadelles de Quéribus et de Peyrepertuse, Cucugnan jaillit d’un mamelon cerné par un tapis de vigne.

Depuis toujours, les événements ont tissé son histoire. Il est mentionné pour la première fois en 951.

Pendant la croisade contre les Albigeois, le seigneur de Cucugnan a participé à la résistance avant de se soumette à Saint Louis, roi de France.

En 1495, Cucugnan est détruit par les Espagnols. Un nouveau village s’organise au dessous du village médiéval ruiné.

Aujourd’hui, Cucugnan avec ses anciennes fortifications, l’originalité de l’église, le spectacle « Autour du Curé de Cucugnan » et le moulin d’Omer réhabilité,

vous invite à une flânerie autour de l’histoire, au gré des ruelles de ce pittoresque village.

Son Château « Quéribus »

Du haut de son piton rocheux, le château de Quéribus (XI-XIVè) force l’admiration et invite l’imaginaire.

Véritable nid d’aigle, sa situation stratégique lui permet d’exercer une remarquable surveillance sur la totalité de la plaine du Roussillon.

Lors de la Croisade contre les Albigeois, Quéribus abrite des Cathares. Il est le dernier bastion à tomber aux mains des Croisés en 1255, onze ans après Montségur.

Le château rentre alors dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis.

Il devient une pièce maîtresse du dispositif défensif français en 1258, à la signature du traité de Corbeil.

Il perdra son intérêt stratégique en 1659, sous Louis XIV, avec le Traité des Pyrénées qui fixe une nouvelle frontière entre la France et l’Espagne.

L’état et la conservation de Quéribus sont remarquables. Les éléments liés à la vie quotidienne dans la forteresse sont toujours visibles :

citerne enduite, corps de logis, emplacement de cheminée…

On peut aussi y voir une architecture militaire très complète :canonnières, assommoirs, machicoulis…

Son donjon polygonal est réputé pour sa salle de style gothique primitif dont la voûte repose sur un puissant pilier circulaire s’épanouissant en palmier.

Du haut de ses 728 mètres, la terrasse du donjon offre un panorama inoubliable qui s’étend de la mer, aux Corbières, jusqu’aux Pyrénées.

Un sentier très accessible et d’une durée de marche de 10 mn mène à l’entrée du château. Des panneaux pédagogiques et des tables d’orientation jalonnent le circuit de la visite.

Le Moulin d’Omer

Tout en haut du village, le moulin est bâti à même le rocher en pente, au-dessus de trois anciennes aires de battage.

Il témoigne d’une polyculture où le blé tenait une place prépondérante, pour ce village aujourd’hui cerné par les vignes.

L’économie locale reposait sur les céréales et l’élevage de chèvres et de moutons.

Le moulin est mentionné pour la première fois sur les documents d’archive en 1692.

Il appartient au seigneur de Cucugnan jusqu’à la révolution.

Il est considéré en ruines en 1838.

La poutre maîtresse est faite dans un chêne bicentenaire et les multiples parties de sa mécanique sont dans différentes essences;

buis, chêne, peuplier, etc. Les meules horizontales sont en granit.

Ses ailes de frêne sont orientées face au vent grâce à un toit pivotant. Elles sont habillées de toile que le meunier déplie en fonction de la force du vent.

Le bâtiment ainsi que le mécanisme ont été réhabilités en 2003.

Il reprend vie et moud à nouveau du grain.

Remis en exploitation en 2006, des activités de fabrication de pain, biscuits, tartes boulangères vous permettent de redécouvrir les saveurs véritables et naturelles.

Eglise saint Julien et sainte Basilisse

Avec son original clocher à campanile l’église de Cucugnan se détache dans le ciel.

Elle est mentionnée pour la première fois en 136O et est dédiée à Saint Julien et Sainte Basilisse, deux martyrs orientaux.

A l’intérieur de l’église, la simplicité et la variété du décor enrichissent la sobriété du lieu.

De style néo-gothique, le chœur et les chapelles de l’église accueillent un ensemble de statues en bois du XVIIè dont celle de Sainte Agathe, la patronne du village.

La chapelle sud, à droite de l’autel, abrite une statue de la Vierge qui a la particularité d’être représentée enceinte.

Elle est en bois polychrome doré et date du XVIIè siècle.

L’originalité de cette représentation a éveillé la curiosité des visiteurs. Aujourd’hui, une exposition sur « Les Vierges en France » est libre et ouverte à tous à l’intérieur de l’église.